Gérer votre phobie

Vous êtes invité au chalet d'un de vos meilleurs amis. Vous êtes vraiment heureux d'y aller et avez les bras remplis de sacs d'épicerie. Vous êtes entré dans la cuisine et tout à coup, vous avez vu une belle petite souris. À cet instant, vous avez tiré les sacs que vous aviez dans les bras vers cette souris et vous vous êtes sauvé.

Face à cette souris, impossible pour vous de vous calmer, de vous rationaliser, car cela vous semble complètement hors de portée, hors de vos capacités; cet état est plus grand qu'une montagne pour vous, c’est votre Everest. C’est comme si vous tombiez dans un précipice sans possibilité de vous retenir.

Et pourtant vous avez totalement conscience que votre peur est irrationnelle et excessive; cependant, vous ne pouvez résister au besoin d'évitement de votre phobie. Certaines fois, cela s'accompagne même de nausées, de douleurs thoraciques, d'une perte de toute notion de réalité et de contrôle.

Vous ne pouvez que mesurer l’intensité de cette réaction, et réagir selon ce ressenti plutôt que de réagir rationnellement devant cette situation.

Il y a des milliers d'années, cette peur était nécessaire; par exemple, lorsqu’un homme voyait un énorme mammouth, il devait se sauver le plus rapidement possible; donc cette peur était vraiment utile.

Cette peur est générée par l'inconscient et c'est l’inconscient qui vous protège.

Votre jeune moi est là pour vous.

Il faut avouer qu’aujourd’hui, on peut dire que votre inconscient vous protège trop.

Et cela même si dans les faits, la situation que vous vivez est particulièrement sécuritaire.

Alors vous vous demandez probablement : « pourquoi est-ce que mon inconscient me fait faire des choses comme cela? ».

La réponse est très simple! Il se peut que vous vous souveniez ou non d'où vient cette réaction exagérée, mais votre inconscient, lui, il le sait clairement. Il a associé un événement antérieur à cette émotion disproportionnée que vous ressentez et vivez en ce moment.

De plus, ces crises de panique peuvent se produire à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit, ou des années plus tard lorsqu'un élément déclencheur va vous rappeler cet événement.

Et l’hypnose dans tout ça

Est-ce que je peux savoir si c'est réglé ? 

Oui il faut savoir que c'est mesurable.

Souvent, seulement en pensant au sujet à l’origine de sa phobie (par exemple, à la souris),  la personne a des réactions de panique et des réactions physiques, comme se caler dans son fauteuil.

Mais ce qui est le plus merveilleux, c'est qu’à la fin de la séance, je vais pouvoir suggérer à ce même client qu'elle tient une souris dans son imaginaire, qu'elle peut la flatter. Et à ce moment-là, nous constaterons qu’elle n'a plus aucune réaction.  Je lui  redemande alors de situer où en est rendue sa peur, sur une échelle de 1 à 10; ces peurs sont généralement descendues à 0. En plus, les effets sont positifs et permanents.

Si la personne se sent bien à la fin de la séance, on peut considérer que son problème est réglé.

De combien de séances aurai-je besoin ? 

Bien que les résultats ne soient pas garantis*, les phobies sont généralement des cas qui se traitent facilement et rapidement avec l’hypnose. Il est très difficile pour moi de donner un nombre exact de séances à faire.

Ce qui est certain, c’est que chaque personne est unique et chacune réagit différemment, soit à cause de la gravité du problème ou des peurs fondamentaux qui sont sous-jacents à régler.

Mais je peux constater qu’il y a des changements dès la 1ere séance et dépendamment de votre dynamique, cela pourrait nous mener jusqu’à 4 ou 5 séances.

Retrouver un quotidien où le bien-être a toute sa place

Est-ce que vous pouvez vous imaginer de vivre votre quotidien, là où le bien-être a toute sa place, sans ces peurs et ces phobies?

Pouvez-vous imaginer toutes les barrières qui tombent?

Imaginez-vous réaliser votre vie et cela sans ces peurs et ces phobies pour vous arrêter, qui briment votre vie et l’estime de vous-même.

Imaginez maintenant jusqu'à quel point vous pourriez ressentir le bien-être intérieur avec toute cette paix, ce lâcher-prise et ce sentiment de sécurité.

Bien sûr, dans l’exemple des souris, peut-être ne les aimerez-vous pas à 100%. Peut-être n’en aurez-vous pas 10 dans une cage à la maison. Mais vous allez pouvoir tolérer qu’elles existent, et que d'autres personnes les aiment et les acceptent. Et même, pourquoi pas, les prendre un jour dans vos mains! Vous devez savoir et comprendre que ce sentiment pourrait faire partie intégrante de vous et de votre existence.

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